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Québec, QC, Canada
Personnal Best (PB's) ; 5000m--14:57--Boston (2011) ; 5k--15:01--Québec (2013) ; 10k--30:41--Vancouver (2013) ; 15k--47:56--Chicoutimi (2013) ; Demi--68:33--Montréal (2010) ; Marathon--2:23:21--Philadelphia (2012) ; 50 miles--6h44:13--Hamilton (2017) ; 100miles--18h33:59--Vermont (2017)

mercredi 21 mai 2014

Les compétitions

Nous sommes à cette période de l’année où la course inscrit à notre calendrier depuis longtemps arrive à grand pas. Pour plusieurs, cela se passe en fin de semaine dans le cadre du marathon d’Ottawa et ses nombreuses courses de distances variées. Pour d’autres, celle-ci est déjà passée et le résultat est déjà absorbé. Mais peut importe, nous pouvons tous retenir certaines leçons de cette importante période de compétitions qui représente le point culminant de plusieurs semaines, voir plusieurs mois de préparation.

Tout ne se déroule pas toujours comme prévu
Une blessure, une période intense au travail ou à la maison peut sérieusement retarder votre progression et hypothéquer certaines courses. Il faut savoir s’ajuster. Cela peut se traduire par l’ajout d’une journée de repos de course additionnelle, d’une diminution du volume d’intensité, de plus d’heures de sommeil ou l’inclusion d’exercice de renforcement spécifique. N’hésitez pas à modifier le calendrier de compétitions en conséquence en annulant certaines courses moins importantes ou en utilisant certaines de ces courses comme une façon de progresser à l’entrainement.   

À la recherche de l’effort de compétition
Je l’ai déjà souligné dans une chronique antérieure, mais l’effort soutenu requis dans une compétition demande souvent une certaine forme de répétition effectuée par des courses de type préparatoire. J’aime bien inclure dans mon calendrier ces courses qui, en plus de servir de guide sur le niveau de forme, servent à bousculer et réveiller le corps pour aller chercher l’effort de compétition.

Il y aura d’agréables surprises
Certaines périodes à l’entraînement sont parfois magiques. Alors quand vos sensations sont optimales et que le corps répond bien, profitez-en pour ajouter un volume additionnel de quelques 10% à votre séance de vitesses déjà prévue.

Une attention à la progression
Après un recul, même pour le plus entraîner des individus, il faut revenir progressivement vers son niveau de forme. La progression est aussi importante après une compétition où le corps a été meurtrit. Pour le retour à l’intensité, je conseille généralement d’attendre le nombre de jours qui équivaut au nombre de km de la course.

Et en rafale, voici quelques nouvelles de mes compétitions...

Vancouver
Avant de me rendre dans l'ouest du pays,  j'ai profité de l'été avant le temps en séjournant 5 jours à Las Vegas. Une ville à l'ambiance constante où nous avons à peine à distinguer le jour de la nuit dans ces immenses hôtels que compose la Strip. Une journée particulièrement agréable a été passée au Red Rock Canyon. Avouez que le gars a l'air plutôt cool...

Puis, j’ai passé un agréable séjour de 10 jours à Vancouver à la fin avril/début mai, le temps de faire le 10km du Sun Run et le demi-marathon de Vancouver la fin de semaine suivante. Auparavant,. 2 courses, 2 résultats bien différents. J’étais enrhumé, sans énergie et j’avais de la difficulté à respirer adéquatement pour mon 10km qui fut pas mal difficile. Résultat final 32 :25 (ouch, 1min 44secs plus lent que l’année dernière). En plus, c’était la première de la saison après un hiver pénible…Pour le demi, l’expérience fut plus concluante. Sur un parcours plutôt valonneux, mes mollets ont souffert, mais mon niveau d’énergie était excellent et mon rythme bon. Je suis passé assez confortable au 10k en 32:16. Quand j’ai réalisé que mes jambes amochées ne pouvaient être pire aux environs du 15k, j'ai poussé le rythme à ce point et finit la course assez fort dans le parc Stanley. Résultat final 1h09:55, bon pour une 10e place au général et le 2e rang canadien.

Éveil des plaines
Je ressentais une pression de retourner défendre mon titre à l’Éveil des plaines qui se tenait le 10 mai dernier. Je pourrais même me vanter en disant que je suis le seul gagnant du 10km que l’événement ait connu en quatre ans, mais je ne le ferai pas! Évidemment, les jambes étaient un peu en compotes, mais les conditions étaient bonnes et j’ai poussé juste assez pour battre mon ancien record de parcours. Temps final de 32:44 dans le côteux, mais magnifique parcours des plaines.


Et c'était particulièrement plaisant de partager mon ma journée avec mes enfants qui ont couru l'épreuve du 2km. Ci-bas avec ma fille Alixa, 8 ans, dossard #1080

Ottawa
Tout comme l’année dernière, je serai du 10k d’Ottawa samedi soir prochain qui s’annonce encore une fois des plus compétitifs avec la brochette d’athlètes invités des pays africain dont le gagnant de plusieurs courses prestigieuses dans le monde, le très rapide Goeffrey Mutai. J’espère que les courses que j’ai effectuées dans l’Ouest canadien me donneront une impulsion.


Je vous revient sous peu avec un compte rendu de la course.