Profil

Ma photo
Québec, QC, Canada
Personnal Best (PB's) ; 5000m--14:57--Boston (2011) ; 5k--15:01--Québec (2013) ; 10k--30:41--Vancouver (2013) ; 15k--47:56--Chicoutimi (2013) ; Demi--68:33--Montréal (2010) ; Marathon--2:23:21--Philadelphia (2012) ; 50 miles--6h44:13--Hamilton (2017) ; 100miles--18h33:59--Vermont (2017)

mardi 27 septembre 2011

Serrer les dents et continuer

Passablement d'inquiétudes au cours des dernières semaines alors que j'ai du gérer les effets, physiques et émotionnels, d'une blessure. C'est arrivé soudainement pendant un léger jog après une heure de course à un bien mauvais moment, à 5 semaines du marathon alors que je m'apprêtais à entreprendre une semaine d'entraînement assez cruciale. J'ai reçu de précieux conseils d'amis spécialistes dans le domaine, soit Blaise Dubois, un physio de la clinique PCN La Capitale qui a mis en place la Clinique du coureur et Stan Papadimitriou, un chiro de la Clinique Chiropratique de l'Atrium. J'ai ainsi appris que c'était probablement une tendinite du muscle/tendon semi-membraneux (derrière le genou). Après deux jours de repos complet, j'ai repris la course de façon très légère, en fractionnant mes sorties (course/marche) pendant quelques jours. J'ai réussi à contrôler la douleur avec des traitements, des étirements, des anti-inflamatoires et de la glace. Après une semaine, j'allais beaucoup mieux et j'ai pu reprendre la course de façon plus sérieuse et attaquer un long entraînement à pace marathon dimanche dernier. Je n'aurai pas cru la chose possible à faire, moins de deux semaines suivant ma blessure. Il était minuit moins une pour tenter ce genre de session à 3 semaines du marathon, mais c'était nécessaire dans le contexte. Ça me donne juste assez de confiance pour me présenter sur la ligne de départ et espérer faire un temps respectable. J'avoue tout de même que mes ambitions sont moindres à ce moment-ci qu'il y a 10 semaines. Un de mes principaux objectifs sera de m'amuser pendant la fin de semaine. On se reparle plus tard pour mes derniers commentaires avant le marathon.
La route est parfois très tranquille...une chance que javais Grant à vélo pendant cette session

lundi 12 septembre 2011

The Grind

Je n'ai pas trouvé d'équivalent en français pour définir judicieusement le processus menant au marathon. Le moment où les choses deviennent sérieuses. L'instant où l'on sépare les hommes des enfants. La fatigue constante qui s'empare progressivement de notre corps, les jambes lourdes qui peinent à avancer en début de séance, les entraînements à répétition qui se succèdent. Tout cela semble lourd et pénible. Rien de plus faux. C'est la période que je préfère.
Ma préparation spécifique pour le marathon de Toronto est amorcée depuis déjà 7 semaines maintenant. J'avais convenu avec mon entraîneur qu'un total de 12 semaines serait le plan pour cette fois-ci, alors j'amorce le dernier droit menant à l'objectif principal de cette année. La dernière semaine a été un pas dans la bonne direction après 3 semaines consécutives qui furent plutôt difficiles en raison de certains facteurs qui ont compliqué ma capacité à récupérer. Je demeure mentalement concentré et j'espère que les prochaines semaines m'amèneront à me présenter en bonne condition sur la ligne de départ. Je sens que j'ai besoin de compléter quelques sessions rapides et au moins un long effort à "pace marathon" afin de me sentir prêt. Je ne crois pas que l'endurance sera un problème, mais il me faut quelques entraînements de qualité d'ici la mi-octobre pour espérer être en jambe afin d'abaisser mon meilleur temps personnel et bien performer parmi l'élite canadienne. Par ailleurs, notre petit groupe tentera de se réunir les vendredis soirs afin de briser la monotonie et de philosopher entre amis.
On se reconnecte plus tard.